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Femme face aux médias

📰 Édito – Et si la radio prenait le temps que la presse écrite n’a plus ?

  • Photo du rédacteur: Advocaciz
    Advocaciz
  • 18 mars
  • 2 min de lecture

L’information tourne-t-elle en rond ? Chaque matin, en parcourant la presse écrite, l’impression persiste : les mêmes sujets reviennent, souvent sous les mêmes angles, avec une mise en scène renouvelée mais un fond qui évolue peu. La réforme des retraites ? Toujours une affaire budgétaire. La crise hospitalière ? Une alerte permanente, mais sans solutions détaillées. L’Ukraine ? Désormais réduite à un jeu diplomatique entre grandes puissances, où l’Europe reste spectatrice.


Est-ce une faiblesse de la presse écrite ? Non. C’est une contrainte structurelle. La course au clic et à l’attention impose des formats de plus en plus synthétiques, tandis que les ressources des rédactions diminuent. L’écrit souffre aussi d’un paradoxe : il est figé dans le temps, alors que la radio, elle, s’inscrit dans le flux.


Car la radio, justement, semble aujourd’hui être l’un des rares espaces où l’on peut encore prendre le temps de l’analyse. Qu’elle soit publique ou privée, généraliste ou spécialisée, elle propose un format où l’échange d’idées prime encore sur le simple commentaire d’actualité. Des stations comme Europe 1, RTL, RMC, Sud Radio ou Radio Classique développent des analyses poussées avec des éditorialistes, des débats et des formats longs, qui donnent du relief à l’actualité. On y entend des points de vue contrastés, des experts confrontés aux réalités du terrain, des discussions qui sortent des logiques de la brève et du tweet.


Alors, faut-il abandonner la presse écrite ? Surtout pas. Mais la compléter. Lire une diversité de journaux, écouter la radio, croiser les sources : c’est la seule manière d’échapper à une information trop formatée, où le rythme impose parfois plus que le fond.


 
 

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