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Femme face aux médias

France Algerie

  • Photo du rédacteur: Advocaciz
    Advocaciz
  • 19 mars
  • 2 min de lecture

🇫🇷🇩🇿

Pendant longtemps, la relation entre la France et l’Algérie a été analysée sous le prisme de l’histoire et des tensions diplomatiques. Mais aujourd’hui, un autre constat s’impose : l’Algérie progresse sur le terrain de l’industrialisation et de la souveraineté économique, pendant que la France peine à retrouver un cap dans ces domaines.

Surtout, la parole politique parisienne joue un jeu dangereux pour les entreprises françaises en Algérie. Avec 450 entreprises françaises sur place, un chiffre d’affaires cumulé de 2,4 milliards d’euros et plus de 23 000 emplois directs, la France reste un acteur économique majeur en Algérie. Mais en jouant la carte de l’arrogance et des tensions, les dirigeants politiques menacent directement cette présence.


Les effets sont déjà visibles :

🔹 Réduction des échanges commerciaux : En 2024, ils ont chuté de 4,3 %, une tendance qui risque de s’aggraver si les tensions persistent.

🔹 Blocages administratifs : Sans mesures officielles, des obstacles subtils apparaissent pour ralentir les projets des entreprises françaises, créant une insécurité économique.

🔹 Diversification des partenaires algériens : L’Algérie accélère sa coopération avec la Chine, la Turquie, la Russie l’Italie et l’Espagne, réduisant progressivement le poids de la France dans son économie.Pendant longtemps, la relation entre la France et l’Algérie a été analysée sous le prisme de l’histoire et des tensions diplomatiques. Mais aujourd’hui, un autre constat s’impose : l’Algérie progresse sur le terrain de l’industrialisation et de la souveraineté économique, pendant que la France peine à retrouver un cap dans ces domaines.


Loin d’un isolement, l’Algérie s’intègre dans une dynamique économique et industrielle qui redéfinit les équilibres de la région, pendant que la France s’enlise dans une crise industrielle profonde et des choix stratégiques incertains.

📊 Algérie : une industrialisation en marche

Si l’Algérie reste un pays encore dépendant des hydrocarbures, les efforts pour diversifier son économie commencent à produire des résultats tangibles :

✔️ Croissance industrielle : +3,2 % au 3e trimestre 2024.

✔️ Secteurs en forte expansion : +14,9 % pour l’industrie chimique, +39,8 % pour le textile, +55,4 % pour le cuir.

✔️ Réserves de change dépassant 80 milliards USD, permettant d’investir massivement dans les infrastructures et l’industrie.

Ces performances montrent une volonté claire de réduire la dépendance aux hydrocarbures, d’attirer des partenaires industriels stratégiques (Chine, UE et Italie, Espagne,Allemagne, Turquie) et de poser les bases d’un secteur manufacturier robuste.


📉 France : une industrie en panne

En parallèle, l’industrialisation en France est en recul malgré les discours sur la réindustrialisation :

🔹 Baisse de la production industrielle de 2,2 % en 2024.

🔹 Récession manufacturière : l’indice PMI tombe à 45, signalant un ralentissement du secteur.

🔹 Fragilité des entreprises : multiplication des faillites et difficulté à investir face aux coûts de l’énergie et aux taux d’intérêt élevés.

🔹 Plan “France 2030” en difficulté, avec des résultats peu visibles et une stratégie jugée floue par les industriels.


Pendant que l’Algérie structure son tissu industriel, la France peine à maintenir les usines existantes et manque d’une politique industrielle cohérente.


Parlons mieux ensemble!

Advocaciz (Paris) - Business Public Affairs (Alger)




 
 

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